"Notre plan d'action est ambitieux, nous sommes pionniers en la matière par rapport à tous les réseaux, et notre niveau est inférieur à celui des autres réseaux", défend Sophie Mazuet, responsable de la pérennité du groupe RATP. S'interrogeant sur la fiabilité de l'étude Vert de rage sur la pollution de l'air aux particules fines dans le métro – « La démarche est intéressante, mais il faut s'assurer que les appareils sont de référence et que le protocole scientifique est suivi », énumère les mesures prises.</ p>
Et surtout, les cinq « stations de surveillance continue » installées à Aubert (RER A), Chatelet (ligne 4), Franklin-Roosevelt (ligne 1), Nation (RER A) et Chatelet-les-Alles (RER A ) : « Les données sont disponibles sur notre site Internet et nous les complétons par d’autres mesures spécifiques. Nous avons donc une vision globale du réseau", précise Sophie Mazoué.
Depuis 2020, la RATP expérimente également un dispositif permettant de piéger les particules à la source avec le fournisseur de garnitures de frein Wabtec. "Trois rames du RER A en sont déjà équipées, et sept autres devraient l'être avant la fin de l'année", souligne le responsable, expliquant également que la Régie travaille à "réduire au maximum les émissions de particules" grâce au freinage. électriques » sur les lignes 2, 5, 9 et 14. Des lignes pourtant parmi les plus polluées selon l'enquête Vert de rage.
Le système de filtration de l'air a été testé en 2019 avec Suez mais doit être peaufiné car il est actuellement « trop encombrant et bruyant ». "Enfin, nous créons ou renforçons le système de ventilation", poursuit la RATP.
« Il n'y a pas de solution parfaite »
Île-de-France Mobilités, l'organisme qui organise les transports dans la région sous l'égide de Valérie Pécresse, finance 57,3 millions d'euros pour équiper ou moderniser une quarantaine de respirateurs d'ici 2024 pour la RATP. Soit 10 % du parc existant pour des sites comme Gare de Lyon, Nation, Charles de Gaulle Étoile, Aubert, Jaurès et Stalingrad. "Les émissions de particules sont réduites de 30% à chaque fois", précise Sophie Mazoué.
Concernant les critiques sur le manque de transparence ou d'action contre la pollution de l'air, la RATP se défend : « Nous communiquons déjà très largement et sommes hyper-dynamiques. Mais il n’y a pas de solution miracle. L’amélioration de la qualité de l’air nécessitera de nombreuses expérimentations. Tout cela prend du temps. »
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